Hommage à Neil Armstrong, décédé en Aout 2012.
En devenant en 1969 le premier à marcher sur la Lune (après Tintin et le cosmoschtroumpf... non je rigole) à la tete de la mission Apollo 11, il représenta les États-Unis, mais encore toute l'Humanité dans sa capacité à se transcender pour réaliser des choses extraordinaires qui semblaient impossible.
L'Anglais (et plus spécifiquement l'Américain) et la langue la mieux adaptée pour la technologie et l'ingénierie. Il était donc juste qu'il fût donné aux USA de réaliser haut la main cette prouesse technique.
Je n'étais pas né en 69, loin de là, mais avais suivi à rebours l'épopée spatiale avec assiduité et transport, à partir du moment ou mon enfantine intelligence s'éveillait au monde. Ainsi ce furent les robots martiens, Jean-François Clairvoy, Jean-Loup Chrétien, Claudie Haigneré, Armstrong, Glenn, Leonov, Gagarine, Laïka, et enfin les concepteurs d'Astérix, d'Explorer et de Spoutnik qui m'enthousiasmèrent et me montrèrent la voie de l'espace, et je les pris volontiers comme modèle.
Ainsi les célébrations l'année dernière, en Juillet 2019, du cinquantenaire de l'exploit avaient été un moment de grande émotion, et j'avais profité au maximum de toutes les belles rétrospectives qui furent alors diffusées dans les médias.
Il est ahurissant de dénombrer de combien de pépins technique Armstrong fut victime durant ses années de pilote d'essai. Ce qui lui avait apporté nombre de détracteurs qui, préférant voir le verre à moitié vide, et portés sur la critique, avaient jeté ombre et opprobre sur sa réputation.
Par chance de bonnes âmes, considérant plutôt la moitié pleine du verre, l'avaient défendu, et avaient vu ces pannes comme des moyens pour le pilote de prouver sa maitrise de lui-même et son inventivité pour solutionner les dysfonctionnements.Peut-être (sûrement que !) ses compétences hors-norme lui venaient-elles, en partie du moins, de la formation reçue dans sa jeunesse, dispensée par le mouvement scout !
Beaucoup de théoriciens nient le pas d'Armstrong sur la Lune, arguant que c'est le réalisateur Kubrick qui aurait plutôt tourne les images dans un désert nord-americain. Je pense pour ma part que les deux se sont produits. Le vrai pas et le faux pas.
Le vrai, car en la deuxième partie du vingtième siècle, l'avancée de la technologie faisait que marcher sur la Lune n'était pas aussi infaisable que ça. Ainsi si l'on dénie l'Homme sur la lune, on dénie aussi les satellites, l'ISS, les sondes solarosystemiennes, les robots martiens ! Ça n'a pas de sens !
Et le faux, puisqu'en telle entreprise si sensible et confidentielle, il faut nécessairement de l'enfumage, couvrir tous les champs, remplir tous les vides et jouer sur tous les tableaux.
Bref Armstrong est aujourd'hui bien au-delà de la Lune et des étoiles, et on lui dédicace tous les bonds de géant que l'humanité fait aujourd'hui et fera dans l'avenir.
Un bel avenir riche en colonisation d'exoplanètes !
Armstrong nous a montré la voie à suivre.
JRV
videosjrv@gmail.com
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