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dimanche 9 février 2020

#69 - Un nouveau vecteur esclavagisant en chair longue, ronde et molle


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On le sait, contrairement à l'Ancien Temps, où la vigueur du peuple était catalysée par la culture de l'Amour du Roi, de la Patrie et de la Chrétienté, dont la branche catholique était la religion officielle du régime, nos dirigeants actuels ont recours à d'autres moyens plutôt sordides pour s'attacher les services de l'Homme du peuple.

Avant tout, ils le rendent dépendant, lui fabricant ainsi des chaines invisibles qui le retiennent dans les grand champs hexagonaux de canne à sucre.
Ces chaines furent créées maillon par maillon.

Ils lui créèrent tout d'abord un statut de travailleur unique, avec 4 variantes majeures.
C'est aujourd'hui
l'intérim, pour l'esclave itinérant, que les grands propriétaires desdits champs se louent entre eux,
le CDD, pour l'esclave dont ils veulent évaluer la résistance au travail, l'ardeur à la tache,
le CDI, pour l'esclave titulaire, engagé à temps plein dans un champs dédié,
le contrat-cadre, pour l'esclave premium, à qui on a confié des responsabilités.
On lui a donné à lui un carré de papier marqué "diplôme", coutant 10 centimes à produire.

Puis, à la révolution industrielle, par des techniques de tentation d'accumulation de richesses, on le rendit dépendant de biens de consommation. L'Homme du peuple se met dans la poche plus difficilement en travaillant sa vertu qu'en stimulant ses gourmandises. En clair, on préféra inciter cet Homme à tirer sa charrue toujours plus, pour augmenter la production du champ, en lui présentant des carottes toujours plus appétissantes. Cette contrepartie pleine de bêta-carotène lui arrivait par la suite dans sa boite au lettre, un pourboire laissé choir, d'un geste dégouté et méprisant.

Et jusqu'à aujourd'hui, par des techniques de fichage systématique, uniformisation des esprits et de persuasion dès l'école primaire que son seul avenir se trouve dans lesdits interim, CDD et CDI, on le rendit incapable de voir autre chose que cette condition d'esclave dans le champs, dont on vantait avec force cris
le ciel ouvert et bleu,
l'égalitarisme de traitement,
la camaraderie entre travailleurs,
par les doux mots de "liberté,égalité,fraternité".

La dernière trouvaille fut de rajouter à cette chaine le maillon du sexe.
C'est aujourd'hui
l'apologie de la débauche sexuelle, par la distribution de masse de préservatifs, les pubs du genre "Gleeden", etc...
le remboursement anonyme et gratuit de l'avortement, dès le plus jeune âge,
la pornographie, vidéos gratuites et facile d’accès, si possible dès le plus jeune âge pour mieux lui ancrer ce besoin dans son cerveau en formation,
et d'autres ineptie dégoutantes à venir, comme le droit à une vie sexuelle pour l'enfant.
etc...
Frogué, abêti, détestosteroné par de trop fréquents rapports sexuels, l'esclave devint docile et abandonna définitivement toute idée de révolution.

Enfin, on acheva cette œuvre en tournant en dérision tous les articles publiés, tels celui-ci, appelant à la méfiance, à la dignité et à l'ouverture des paupières. "Théoriciens du complot !", insulta-t-on leurs auteurs, dans l'écho amplifié des micros des chaines de télé. La chaine de télé. Une chaine de plus.

"Allé mon petit, n'hésite plus à lui dire le maitre d’œuvre,Lève-toi, prends le métro, travaille toute la journée, rentre chez toi, regarde la télé , baise ta femme.Demain 8 h tapante au champ, serpe à la main, en bonne et due forme,pour la gloire de la république,pour la gloire du monde et de ses dirigeants sans patrie autre que celle de l'argent !"

JRV

 

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