Pages

dimanche 20 octobre 2019

#25 - Modèle allemand - Partie 2 : Hymne National


---------------------

---------------------

Il serait bon de s'inspirer de notre voisin allemand lorsque ses idées sont bonnes, cf article précédent.

Après la chûte du mur de Berlin en 1989 et la réunification allemande en 1990, seul le troisième couplet de "Das Deutschlandlied" ("Le Chant de l'Allemagne"), porteur de valeurs modernes comme le respect du Droit, de la Liberté, ou la recherche du bonheur, est adopté comme hymne national de toute l'Allemagne.
Raus le "Deutschland ueber Alles" ! ...

...

Concernant l'explication de texte des paroles de la Marseillaise, on y lit tout et son contraire. Chant révolutionnaire, chant patriote, chant guerrier anti-autrichien, etc.

"Ah, mais, s'indigne A., le "sang impur" évoqué est le sang des "bleus" révolutionnaires ! Avec abnégation et esprit de sacrifice, il doit verser pour se défendre contre les chouans "blancs", ces consanguins au sang soi-disant "pur" !

- Ah mais non, bien au contraire !, s'emporte B., c'est le sang des Blancs Vendéens, le sang impur évoqué ! Pour le chanteur de l'hymne, il doit abreuver le sillon, c'est un appel au génocide vendéen !

- N'importe quoi, vitupère C, ce sont les Blancs qui avaient le sang bleu, car leur noblesse les dispensait de travail et donc leur donnait des mains fines et des peaux transparentes, si bien qu'on y voyait le bleu du sang au travers !"...

... Et ainsi de suite, à grands coups de poing sur la table et moult verres de rouge renversés !

Abandonnons ce refrain trop associé de sang. Retrouvons la paix intérieure.
Choisissons un refrain d'amour. De fraternité. D'unité. Un refrain fleur. Fleur marguerite, fleur tournesol... ...fleur de lys...
Et prenons ce 7e couplet additionnel de la Marseillaise, écrit par l’abbé Antoine Pessonneaux, professeur de rhétorique au collège de Vienne de 1788 à 1793.
Celui-ci, jugeant que le texte était incomplet, puisqu'il n'évoquait pas les nouvelles générations, écrivit le « couplet des enfants » qui, loin de toute l’ambiguïté de la guerre civile entretenue par Rouget de Lisle au risque de maintenir la fracture du pays, rassemble tous les horizons dans l'admiration des ainés, de quelque camp qu'ils fussent.
"Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre !"
Cet écrit sauva la vie dudit abbé Pessonneaux, lorsque, ainsi qu'à beaucoup de clercs de cette époque, les sanguinaires républicains voulurent lui faire la peau. Et ceux-ci eurent l'air bien penauds lorsqu'il fut prouvé que l'abbé avait composé un refrain de cette Marseillaise qu'ils chantaient à en perdre la voix, sans comprendre les paroles...

JRV



Parlons maintenant de l'ancien Hymne Français.
Ah non, c'est interdit, sorry.

https://www.youtube.com/watch?v=CvtLISbjnQY

Cet article vous a intéressé ?

Laissez un commentaire !

N'hésitez pas à partager !

Aidez-moi à l'embellir et en écrire d'autres, avec un don Paypal





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire