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Après une article de recherche sorti il y a quelques années qui prouva que les traumatismes vécus par une génération se propagent aux générations suivantes par les gènes (petit bémol : en fait ce n'est pas la structure de l'ADN qui change, mais l'interprétation que les cellules en font (domaine de l'"épigénétique")), voici une étude proposée par votre dévoué serviteur qui démontre qu'il existe des souvenirs ancestraux enfouis dans notre mémoire.
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Trois éléments pour étayer cette thèse :
* Statistiquement, le duo de couleur préféré des humains est le duo bleu/jaune.
Comme le sait le lecteur, nos yeux possèdent trois types de cône, un pour chaque couleur. Le cône B détecte le Bleu, le V détecte le Vert et le R détecte le Rouge.
Chaque couleur étant un composé de ces trois couleurs primaires (nous parlons ici en terme de mélange additionnel, et non soustractif, auquel cas les trois couleurs primaires sont le Bleu, le Jaune et le Rouge), nous voyons l'ensemble de la gamme colorée.
Il n'en a pas toujours été ainsi. Aux temps anciens, nos ancêtres ne possédaient que deux types de cône, le B (Bleu) et le J (Jaune), et n'avaient donc de sensation colorée que sur un spectre réduit de la lumière blanche. Il semble qu'il nous reste un résidu génophénotypique de cette particularité, nous faisant entrer en résonance perceptive à l'approche d'un duo de couleur bleu/jaune.
Et l'historicité ainsi que l'universalité d'un Soleil dans le ciel ne peut qu'amplifier cette résonance.
* Qui n'est pas resté envouté, mis en face d'un panorama africain ?
N'est-ce qu'une question d'immensité ? De couleur ?
Certes non, il y a autre chose !
Les paysages admirés par les premiers Hommes, nés dans la vallée du rift en Afrique, viennent très certainement, dans nos souvenirs ancestraux enfouis, se décalquer parfaitement sur le panorama admiré.
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* Repoussons encore plus loin les origines.
La quête du Paradis qu'ont beaucoup d'êtres n'est-il que la recherche de l'accès au Bonheur, ou est-ce qu'ils ont, très profond en leur cerveau, la nostalgie du Jardin d’Éden, ou encore de l'antichambre des futurs conçus (cf article #62), bref, d'une époque antérieure à leur vie terrestre mais qui les aurait malgré tout marqué ?
JRV
(Dante et Béatrice au Paradis, par Gustave Doré)
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