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J'ai pu douter un temps de ce que six hommes seulement puissent entretenir à eux seuls la gigantesque station spatiale internationale (plus étendue qu'un terrain de foot) alors que vingt hommes d'équipage suffisent à peine pour maintenir un sous-marin en état de fonctionnement.
Mais les six astronautes ne sont en réalité pas seuls, ils sont assistés par des équipes au sol... Et aussi par des champs de force, des sortes d'énergie extérieure d'appoint... des anges ? Qui se servent sans doute, comme vecteur de puissance, d'êtres spatio résistants, je ne sais pas moi, des sortes de tantigrades géants, ou de yétis de l'espace, il y a tellement de choses que l'on ignore. Certains témoignages d'astronautes ne relatent-ils pas la présence d'orbes à proximité de leur vaisseau, des petites sphères lumineuses, des mini ovnis qui accompagnent avec bienveillance leurs manoeuvres à six degrés de liberté ?
L'espace, aussi vide soit-il, peut très bien se déchirer pour laisser passer de la matière et de l'énergie. Après tout, l'effet Casimir, ainsi que la paradoxale croissance de la densité de l'univers, nous apprennent que le vide n'est pas si vide...
J'ai pu exprimer mes réticences quand on me sommait de croire à la dolce vita vécue dans ce palais flottant alors qu'un seul impact et pfffffuuuuiiiiit ! Tout l'air fout le camp.
Mais sans doute le blindage des parois, le système d'évitement par petits réacteurs latéraux permettent d'éviter ces drames...
J'ai pu m'interroger sur ce qu'on puisse sans trop de problème se déplacer, voir, sentir, toucher dans l'espace.
Mais après tout à 400 Km d'altitude la magnétosphère fait encore un peu effet pour protéger des méchants gros h.nu, après tout l'oeil s'adapte à ce que le liquide céphalorachidien presse sur la cornée oculaire au point de la déformer et de changer son rayon de convergence.
J'ai pu nier que ces voyageurs du cosmos puissent vivre en bonne santé, défiant l'ostéoporose, la puffy face, la progressive dissolution des muscles et des os dans le sang.
Mais après tout le corps sait s'adapter.
J'ai pu rester sceptique lorsqu'on me détaillait les différentes réactions permettant le recyclage moléculaire, électrolyse, etc, afin de leur permettre de boire à leur guise et de respirer de l'air, paraît-il plus pur que celui de notre maison terrestre. En effet, les projets Biosphère et Mélissa ont montré et montrent encore des limites et de grosses lacunes.
Mais après tout cela avait bien paru faisable même pour notre grand auteur de romans d'aventure Jules Verne qui munit ses personnages de chlorate de potasse et de potasse caustique afin que l'air restasse respirable à bord du boulet propulsé par la Columbiad.
Bon à chaque problème sa solution.
On continuera donc à croire le voyage vers Mars (ou ailleurs !) possible, n'en déplaise aux rageux.
Et on encourage notre astronaute national Thomas Pesquet. On lui souhaite bonne chance, il est un pionnier. Thomas a besoin de voir pour croire, il ira donc voir.
Lui il est déjà prêt mais peu à peu beaucoup iront le rejoindre dans ses folles aventures.
En tout cas il est complet, scientifique, sportif, artiste, maître de lui, habile, muni d'une aisance d'expression, sachant assurer le politiquement correct et rester maître de son sang-froid, très au fait des nouvelles technologies et des réseaux sociaux...
Pourquoi avoir développé l'aéopostale au-dessus de la Cordillère des Andes ? C'est pour que Guillaumet nous raconte son incroyable aventure.
Pourquoi avoir imaginé les sorties extra-vehiculaires ? C'est pour que Leonov nous raconte son improbable aventure.
Pourquoi travailler aujourd'hui au voyage vers Mars ? C'est pour que le futur conquérant nous raconte son époustouflante aventure.
Le Sélénaute Armstrong était un type sympa mais il était trop discret.
L'explorateur de Bougainville était digne de respect, mais son carnet de bord est d'un prodigieux ennui.
Le voyage vers Mars doit s'entreprendre par un matelot interplanétaire qui sache raconter son vol, et livrer de beaux récits de la prise de possession de la planète rouge au nom de l'humanité
Et Thomas Pesquet est un homme de la sorte.
JRV
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Chouette récit ! Moi qui me fiche un peu (je sais j'ai tort mais ça ne m'intéresse pas trop les planètes, l'espace...) de ces aventures, sauf pour les voir à la télévision ou bien visionner qques films genre aventure tout seul sur la lune ou sur mars, j'ai bien aimé ce récit documenté, réaliste et enthousiaste à la fois. Donc, Thomas est un type sympa, super compétent, malin, parfait. Bon, et bien bonne chance à lui ! Et que son vaisseau arrive à bon port ! Cela fait plaisir de savoir que la France puisse encore être représenté par des personnalités comme lui...Ce qui m'inquiète un peu, c'est son "politiquement correct", mais cela fait partie de sa stratégie, sans doute. Il est prêt à tout pour arriver à ses fins, l'animal ! Mais ses fins sont nobles, après tout. Un Machiavel en combinaison spatiale !
RépondreSupprimerA voir, le beau reportage "Thomas dans l'espace", et à lire "Dans la combi de Thomas Pesquet". La vie dans l'ISS nous laisse pantois, mais la façon dont ces hommes et femmes y arrivent, c'est un parcours du combattant! Très bien raconté dans la BD citée précédemment.
RépondreSupprimerHyper intéressant, on va suivre le bonhomme !
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